💖 Accueillir un futur chien guide : un projet familial et un engagement de cœur
Charlie a découvert l’univers des chiens guides il y a plusieurs années et rêvait de devenir famille d’accueil. Avec sa mère Leslie, ils ont attendu le bon moment, ont levé les freins un à un et ont finalement accueilli Viking, leur premier chiot en formation.
Mais cette aventure, ils l’ont vécue en famille, avec ses questionnements, ses émotions… et même quelques parallèles inattendus avec l’arrivée d’un bébé !
🐾 Dans cet épisode, découvrez :
- Comment l’envie de Charlie est devenue un projet familial.
- Leur découverte du « post-partum canin » et ses surprises.
- Ce que cette expérience leur apporte, en famille et individuellement.
Et vous, avez-vous déjà pensé à devenir famille d’accueil ? Dites-le-moi en commentaire, j’adorerais échanger avec vous !



Transcription intégrale
Transcription générée automatiquement par Happy Scribe
E.
Merci d’avoir été hyper dispo, là.
L.
Trop chouette. Écoute, franchement, je crois que j’ai beaucoup de temps avec… J’avais prévu un peu d’avoir du temps pour être avec le chien. Donc, je suis dans ma période post-natal canine. Je m’occupe du chien.
E.
Il va falloir que nous écrive un livre là-dessus. Carrément. Salut, c’est Estelle et vous écoutez Futur Chien Guide, le podcast sur l’univers méconnu des chiens guides d’aveugles. Chaque mois, je vous invite à découvrir les aventures de seuls et ceux qui vivent cet univers au quotidien et ce lien si précieux qui les unit à leur chien. Passionnés et bénévoles depuis des années, d’abord à Paris et aujourd’hui à Lyon, je suis persuadée que leurs histoires pourront vous toucher, vous informer et peut-être même vous donner envie de vous engager. Savez-vous justement que seuls 1% des déficients visuels sont accompagnés d’un chien guide ? Alors, si vous voulez en savoir plus sur l’actualité des chiens guides et les coulisses du podcast, inscrivez-vous sans tarder à ma newsletter mensuelle. Avant de passer à l’épisode du jour, je laisse mon micro à Mathis, mon invité du dernier épisode, qui m’a laissé un petit message il y a quelque temps.
M.
Je t’avais dit que je te ferais ce petit enregistrement. C’est compliqué de dire que ce podcast et ce que fais dans ton travail sur Insta, etc, a changé dans ma vie, parce qu’on va dire que ce n’est pas que ça qui a eu de l’importance vis-à-vis de toi, c’est aussi la personne que tu es dans mon attente qui m’appelle qui a permis beaucoup de vivre les choses peut-être plus facilement. Mais aussi tes podcasts m’ont permis de vivre les choses plus facilement, m’ont permis d’avoir des réponses auxquelles peut-être que je n’avais pas avant ou que j’avais mal à trouver ailleurs parce que mes proches ne sont pas concernés. Tu m’as permis de me sentir plus accompagné, plus compris, mais pas que sur le côté podcast, mais aussi en tant que ta personne, parce que tu es une personne sincère, pleine, qui est de raison pour… En tout cas, je ne sais pas pour les autres maîtres et demandeurs de chien-guides, mais en tout cas, pour moi, tu l’as été énormément et tu apportes de la simplicité dans des choses difficiles et de la douceur dans des choses qui peuvent être tristes, parce que l’attente n’a pas toujours été On est passé par des moments qui parfois m’ont rendu triste ou m’ont éprouvé.
M.
Et tu étais toujours là pour conseiller, pour écouter, etc. Et en fait, tu as été autant précieuse par le travail que tu fais sur ta chaîne que sur le travail que tu fais en prenant du temps avec nous. Donc, je te remercie de tout mon cœur.
E.
Aujourd’hui, on parle du cheminement pour devenir famille d’accueil avec Leslie et son ado Charlie. Charlie a découvert les chiennes guides il y a longtemps et il rêvait depuis de s’engager en accompagnant un chien en formation. C’est chose faite puisqu’ils ont accueilli très récemment et en famille leur premier futur chienne guide, Viking. Leslie, aussi à mes côtés en tant que doula pendant ma grossesse, a trouvé de nombreux parallèles entre l’accueil d’un chiot et celui d’un bébé, jusqu’à parler de post-partum canin. Un épisode sincère et riche en émotions pour celles et ceux qui envisagent peut-être de se lancer un jour. Et maintenant, place à Bonjour Leslie.
L.
Bonjour Estelle, merci.
E.
Merci de m’accueillir sur ton canapé cet après-midi un petit peu à l’improviste. Je suis de passage à Paris, mais pas prévu. Je savais que tu allais accueillir un heureux événement canin. Mais nous, on s’est connus il y a longtemps, en fait. Enfin, longtemps. Il y a pas si longtemps que ça, mais ça me une éternité parce que moi, j’ai d’abord découvert ton livre. Tu peux nous en dire un petit mot, peut-être ? Oui.
L.
Moi, j’ai écrit un livre qui s’appelle À l’écoute de la naissance et qui parle de mon métier puisque je suis doula, donc je suis accompagnante à la naissance et donc j’accompagne les femmes, les mis dans leur cheminement pour devenir parents. C’est un accompagnement non-médical qui est en complément du suivi par une sage-femme par la maternité. Donc, j’ai écrit un livre pour parler de ce métier qui est encore peu connu en France. C’est comme ça que tu m’as découvert. C’est ça.
E.
Et ce n’est pas un livre pour les doulas, c’est un livre pour les mamans. Exactement. Et moi, c’est vrai que j’ai découvert… Je ne sais plus exactement comment j’ai découvert l’ouvrage. Je ne te connaissais pas encore, je crois. Et en fait, on était à Paris, à Boulogne, et je me suis dit: Mais en fait, peut-être qu’on peut la Je me suis rencontrée. Et c’était trop chouette parce que j’ai découvert, je crois, le livre. Et ensuite, j’ai découvert que tu étais à Paris, parce que tu aurais pu être partout en France. Et là, je me suis dit: Mais je savais qu’on allait partir de Paris. Profitons de cette période prénatale grossesse pour faire le plus de choses possibles qu’on peut faire à Paris, que je ne ferais pas parce qu’on avait déjà le projet de partir pour d’éventuelles autres grossesses. Et on s’est rencontrés pour la première fois pour un atelier de chant prénatal.
L.
Exactement.
E.
Et toi, tu savais quelque chose que moi, je ne savais pas.
L.
Exactement, puisque à ce moment-là, Charlie, notre deuxième enfant, était déjà fan des chiens guides. Mais trop fou. Voilà. Et suivait ton podcast.
E.
Et donc moi, j’arrive. Je me souviens d’arriver, on était Pomme, maison de famille qui est dans le coin, là, on est dans le 18ème. Et j’arrive avec d’autres mamans enceintes, voilà, classique. On sait pas trop, on arrive, on sait pas trop l’ambiance. Et là, tu me dis: J’ai quelque chose pour toi. Et là, j’étais très, très, très loin de m’attendre à ce que tu me remettes un dessin avec le logo de Future Schengit, dessiné par Charlie. Exactement. Avec marqué: podcast Future Schengit dessus. Et là, je me dis: Mais en fait, deux mondes, le monde de ma grossesse et le monde des Shininguid s’entrecroisent. Et en fait, c’est Charlie qui avait fait le lien.
L.
Exactement, c’est Charlie qui avait fait le lien. En fait, tous les deux, puisque moi, je me souvenais que j’avais entendu ton prénom et j’avais entendu ton prénom et ton nom, je pense. Et donc, en échangeant avec Charlie, moi, j’avais commencé à écouter les épisodes. Et puis, je pense que j’ai reçu ton message pour t’inscrire sur Instagram, je pense. Oui, je crois. Et donc, à ce moment-là, ça a fait lien et je me suis dit: Mais attends, Estelle, c’est Estelle de Future Sheerwood. Et donc, c’était trop marrant, on a échangé tous les deux et Charlie m’a dit: Mais oui, tu lui donneras le dessin, franchement, il faut lui dire que tu es trop chouette.
E.
Et ça, c’était génial. Ce qui est fou, c’est que j’y ai repensé en préparant l’épisode, même si je l’ai préparé rapidement étant donné qu’on a un peu improvisé ça. Mais en fait, quand on s’est rencontrés, tu connaissais déjà les chiens guides. Tu connaissais déjà le podcast. Donc ça, c’était en 2022, parce que j’étais enceinte. Et vous étiez tombé de passion, surtout Charlie, il était tombé de passion avec cet univers-là.
L.
Exactement. En fait, 2022, je pense que c’était le moment où juste après, tu qui étaient les deux ans du podcast. Et en même temps, nous, on suivait déjà les chiens guides depuis quelques années puisque Charlie nous avait fait découvrir cet univers, l’univers aussi des personnes déficientes visuelles que nous, on connaissait peu. C’était un handicap qu’on connaissait très peu. Donc, on n’avait pas du tout de connexion et de lien. Et puis, on avait commencé. Charlie nous avait dit: Oui, mais j’aimerais bien aller aux portes ouvertes de l’école des chiens guides de Paris à Vincennes. Donc, on avait déjà commencé un peu à aller à une première porte ouverte. On avait écouté ton podcast, podcast. Donc on commençait à avoir un peu… Un pied dedans. Voilà, un pied dedans en se disant: Bon, ça sera peut-être une aventure un jour, mais pas maintenant, pas maintenant. Mais on avait un peu en tête cette idée qui s’est mis à naître à ce moment-là.
E.
Ok. Et oui, parce que du coup, c’était l’année 2022, c’est là où j’ai fait Les deux ans du podcast. Exactement. Au jardin du Luxembourg. Et vous étiez là ?
L.
Exactement. Moi, je n’étais pas là. Non. C’était juste Charlie, Léonie et Gaëlle, mon mari, qui avaient emmené les enfants. Je n’étais pas là à cette période-là. Je pense que je devais peut-être donner une formation, je ne sais plus. Et donc, tout le monde était revenu hyper heureux, des rencontres faites. Charlie avait rencontré Bernadette avec sa chienneMara. Et du coup, ça avait fait le lien puisqu’on avait entendu aussi Marie dans ton podcast qui avait eu Mara en famille d’accueil. Et donc voilà, la boucle se bouclait à ce moment-là. On a eu vraiment… On sentait que les liens commençaient à citer. Il y des petites ramifications de contacts et c’était super du coup. Parce que quand c’est un monde qu’on ne connaît pas du tout, on n’ose pas forcément. Moi, je sais que j’avais peut-être un peu de réserve ou de timidité à rencontrer les personnes, à poser des questions. Et c’est vrai que c’est aussi la chance que ce soient les enfants qui amènent ça. Parce que Charlie, dans la rue, a tout de suite des petits, tu vois, c’était il y a trois, quatre ans, des petits arrêtaient les personnes déficientes visuelles en leur disant: Mais vous avez un chien, comment ça se passe ?
L.
Charlie posait des questions. Directement, disait: Est-ce que vous allez en détente ou est-ce que vous allez ? Charlie s’intéressait vraiment. C’est vrai que c’était super de pouvoir rentrer dans ce monde qu’on ne connaissait pas grâce à toi et grâce aux portes ouvertes de l’école aussi. C’était chouette.
E.
Donc ça, c’était en 2022.
L.
Exactement.
E.
Et là, on est à l’aube de 2025 et il y a un quatre pattes dans son couffin. Pour comprendre un peu l’organisation de votre famille, la dynamique de votre famille. Tu devais me donner trois mots sur la famille au lieu de te donner trois mots sur toi.
L.
C’est un peu une affaire de famille. C’est un peu une affaire de famille. Je pense qu’on est une famille engagée. On a toujours envie d’avoir des nouveaux projets. On est une famille curieuse, je pense, et une famille plutôt à l’écoute. Je pense que ce projet, il réunissait beaucoup de choses autour de ça, d’être curieux, de s’engager, d’entendre aussi les besoins des familles déficientes visuelles, des personnes déficientes visuelles. Il y avait plein de choses autour de ce projet, mais on se disait On disait vraiment: Non, là, ce n’est pas possible, c’est un engagement trop fort. On avait un peu cette idée que ça allait être trop pour nous, que vraiment, notre appartement était trop petit et puis on avait trop de boulot tous les deux avec Gaëlle, donc on se disait un peu: Non, ce serait une folie, jamais on ne le fera. On avait un peu cette idée-là. Et puis, au fur et à mesure, on s’est dit: Peut-être, on pourrait être d’abord famille relais. La graine s’est un peu semée et a commencé à germer sur cette idée de famille relais. Et puis, finalement, on s’est dit: Mais si on fait famille relais, on pourrait aussi finalement être famille d’accueil.
L.
Ça pourrait être une possibilité. Mais on sentait, les enfants étaient encore un peu petits. On s’est dit: Peut-être quand ils seront collégiens tous les deux. Peut-être que nous, il faut qu’on le prépare aussi d’accueillir Accueillir, pour moi, c’est marrant. Je pense que je fais aussi vachement le parallèle avec mon métier de doula. Je pense. Accueillir un chiot guide d’aveugle, pour moi, c’était un peu rentrer dans un nouveau post-partum. Je plaisante en disant que c’est un post-partum canon, mais je sens qu’il y avait vraiment ça.
E.
Tu vis tes premières nuits, là, en ce moment, Exactement.
L.
Donc je sentais que j’avais besoin de moi de prévoir du temps, qu’on soit sûr.
E.
Oui, parce que tu n’as pas les neuf mois de grossesse. Exactement. Pour neuf mois ou moins, ou plus, peu importe, mais tu n’as pas ce temps de grossesse pour te préparer et préparer la famille. Exactement. Donc vous avez pris ce temps-là. Vous aviez déjà eu des projets aussi engagés par le passé ?
L.
Non, franchement, on avait… Des projets de famille, bien sûr. Des projets de famille, on en a eu et qui étaient des projets… Par exemple, on s’est engagé dans une AMAP où on allait toutes les semaines où on était engagé, où on s’est mis un peu à dire qu’on allait faire le site internet, on faisait des permanences, on allait chez notre producteur de légumes pour ramasser des choses et tout. On était plutôt engagé. Moi, j’ai été engagé dans des associations Gaëlle, lui, il est très sportif. Donc c’est un des projets qui prend beaucoup aussi de temps pour de la famille. C’est aussi un engagement fort de faire beaucoup de sport. Il est ultra-trailer, donc on est parti aussi pour l’encourager. On aime bien les choses qui font sens pour l’un de nous et qui, tout à coup, embarque un peu toute la famille. Et finalement, il y a eu un peu ça, je pense, avec le projet du chien, où c’est Charlie qui a été le moteur au début. Léonie disait: Mais non. Donc Léonie a 14 ans et Charlie, 12 ans. Et Léonie, elle disait: Mais il va falloir le rendre auau bout d’un an.
E.
Elle avait cette problématique émotionnelle.
L.
Exactement, de dire: Mais non, c’est trop triste de le laisser. Il y a eu vraiment ce temps où nous, on voulait qu’on soit tous les quatre engagés. Il fallait vraiment qu’il y ait un pacte. Et je me souviens du soir à table où Annie a dit: Je crois qu’en fait, là, je me sens prête. Et on a tous mis notre main au milieu de la table, un peu en mode on se check tous les quatre. Elle savait que ça ferait du bien un peu à tout le monde. Charlie était vraiment fan de l’idée. Elle, elle a dit: En fait, je crois que je suis prête. Donc on attendait vraiment son go à elle, que vraiment, elle ait envie de s’engager. Et puis nous, de laisser l’espace et la place aussi professionnelle. Pour moi, c’était important ça aussi.
E.
Parce qu’entre 2022 et aujourd’hui, il y a eu les portes ouvertes. Donc les deux ans du podcast, les portes ouvertes. Exactement. Fin septembre.
L.
On est venu à chaque fois. Chaque année, on est venu aux portes ouvertes. On a continué d’écouter le podcast. Donc ça a continué de cheminer, cheminer.
E.
Et les problématique que vous aviez un peu en frein. Du coup, comment elles ont été ? Il y a eu des solutions qui sont arrivées progressivement. Les enfants qui grandissent, c’est les enfants qui grandissent.
L.
Les enfants qui grandissent, c’est ça, avec plus d’autonomie aussi de leur part. Donc c’est vrai que même si bien Bien sûr, les adolescents demandent de l’engagement aussi des parents, mais un peu différent, plus de l’engagement émotionnel et peut-être moins d’engagement physique, en tout cas d’accompagnement qu’avec des tout petits. Toi, tu connais bien ça avec ton petit. Il y avait ça déjà qui changeait. Et professionnellement, Gaëlle travaille dans une agence de communication. On avait besoin d’avoir l’accord aussi de l’équipe et de la hiérarchie qui a trouvé que c’était super, que le projet a été chouette. Donc, on s’est dit: Tiens, on peut s’engager en disant que toi, tu emmèneras le chien deux jours à ton bureau, à l’agence et que moi, les trois autres jours de la semaine, il restera avec moi. Et donc, du coup, ça devenait un peu une charge partagée, avec un engagement partagé par tous les deux, par Gaëlle et par moi. Et donc, ça faisait sens. On s’est dit: Là, on peut s’engager. Chacun peut continuer à avoir des jours où peut-être, il est moins avec le chien et l’autre, elle sera plus avec le chien. Voilà. Et puis moi, je…
E.
C’est ce que j’allais dire, toi, parce que dans ton accompagnement de nous là, tu es quand même beaucoup chez les jeunes mamans ou futures mamans. Exactement. La cohérence avec ce projet-là, comment tu as réussi à conjuguer un petit peu les deux pour dire: Bon, progressivement, petit à petit, je lève les freins.
L.
Exactement. En fait, ce qui s’est passé, c’est que moi, j’ai commencé à être formatrice aussi dans une école de doula. Et donc, en tant que formatrice dans cette école de doula, je suis auprès des étudiantes et avec mes consœurs doula avec qui on facilite les formations. Et à la fois, c’est des moments où je pars de Paris, puisque je vais à Lyon, à Avignon, à Lille, dans plein de villes de France. Et à la fois, je suis aussi un petit peu moins sur le terrain auprès des familles. J’ai dû réduire mes accompagnements. Donc, ça veut dire que je peux aussi faire… On s’est organisé avec Gaëlle pour que le mardi et le jeudi, moi, ce soient les jours où j’aille auprès des familles. Donc, je vais aller auprès des familles ces jours-là, donc je n’aurai pas le chien au départ. Et donc, le chien sera avec Gaëlle à l’agence. Et les jours, le lundi et le vendredi, ça va plus être des jours où moi, je suis en il est travaille à la maison, où je fais des rencontres aussi beaucoup en visio avec des familles que j’accompagne et qui sont en province. À distance, un peu plus loin.
L.
Exactement, à distance. Et donc ça, je peux tout à fait le faire avec le chien à la maison. Et puis, progressivement, j’aime bien aussi l’idée, peut-être, que j’aurais envie d’aller avec le chien chez les familles. Donc ça, tu vois, je vais attendre un peu parce que pour l’instant, on est… Tu sais ça ? Je suis agrandie. Exactement. Pour l’instant, on est sur l’organisation de la propreté, la découverte. Il y a beaucoup de choses comme ça.
E.
Mais tu envisages aussi de le faire. J’en ai discuté avec… J’ai animé la table ronde des qui a été offerte, de la Fondation Frédéric Gaillanne, qui n’a pas été enregistrée, donc n’a pas été retransmise. Mais on a discuté avec une famille d’accueil qui, lui, est infirmier à domicile. Génial. Et on a beaucoup discuté pendant la table ronde de cette question de comment tu envisageais de gérer et comment tu gères au final ? Est-ce que c’est comme prévu ? Est-ce qu’il y a des choses que tu fais plus ou moins parce que tu t’adaptes à la situation, au chien ? Et il me disait, il connaissait très bien le rôle de famille d’accueil, parce que ton ami, il l’était. Et même s’ils vivaient séparément, il avait quand même beaucoup d’implication dans la vie de l’autre chien. Et il disait: En fait, selon les passages, selon les tournées, selon les gestes médical aussi à pratiquer et selon les patients, parce qu’il y en a certains chez qui ça passe moins. Mais il disait, chez d’autres, en fait, c’est le chien qui a pris Alors, ce n’est pas forcément ce qu’on souhaite par rapport à ton activité, parce que c’est un peu différent, mais il me racontait que c’est le chien qui a pris un peu la lumière et qui prend le devant par rapport aux soins médicaux qui, en général, ce n’est pas le même contexte que le tien, mais soit un peu moins sympa que le fait d’avoir un chien à caresser.
E.
Et donc, il disait aussi que des fois, quand c’est 5 ou 10 minutes, le chien y reste tranquillement dans de bonnes conditions dans la voiture et ça passe. Oui, c’est intéressant. Et moi, je me rends compte que c’est un truc qui me plaît d’aller décortiquer. Et je ne sais pas comment un jour, je mettrais ça en œuvre, mais d’aller décortiquer comment… Mon objectif, ce n’est pas de prouver au monde qu’on peut être famille d’accueil avec tous les métiers, mais c’est de montrer et d’illustrer que certaines personnes souhaitent et arrivent à le faire. Moi, je ne pouvais pas le faire dans mon ancien métier. Je pense que je n’aurais jamais pu le faire dans mon ancien métier. Et ce n’est pas grave, j’étais famille à rouler, je faisais ma part quand même. Mais c’est vrai que les aspects un peu visite à domicile, toi, tu envisages du coup.
L.
C’est ça. Moi, je sens que ce temps de rencontre avec les familles, aussi parce que je le vois… En fait, notre chien Viking est arrivé il y a deux jours et je vois à quel point le fait d’avoir Leaking à la maison permet de poser l’atmosphère et l’environnement. Bien sûr, il a des petits moments où il est foufou et il a envie de jouer, donc on joue avec lui, etc. Il a besoin de notre présence. Mais il y a aussi beaucoup de moment, déjà, je le sens en deux jours où le fait qu’il soit là, ça vient vraiment mettre de la douceur, poser les choses. Et je sens que ça peut être quelque chose aussi de très intéressant avec les familles que j’accompagne, soit qui sont en désir d’enfants et qui dans parfois des protocoles de parcours de fertilité et donc qui ont besoin de soutien émotionnel. Et je le sens aussi dans la grossesse où parfois, il y a des stress, il y a des angoisses qui montent parce que l’accouchement approche ou parce qu’on a eu des nouvelles un peu intenses suite à une échographie, que sais-je. Et en fait, dans ces moments-là, je sens que le chien pourrait être un chien vraiment de soutien et de support émotionnel.
L.
Donc c’est drôle parce que ce n’est pas son rôle en tant que tel dans cette phase d’apprentissage qui est la sienne dans cette première Mais ça reste un chien. Mais ça reste un chien, ça reste un animal qui amène beaucoup de douceur, beaucoup de calme, qui peut vraiment permettre de se poser. Et donc je sens, moi, j’ai hyper envie de l’emmener aussi auprès des familles pour ça, pour voir un peu expérimenté.
E.
Oui, parce que tu ne vois pas que des tout petits bébés.
L.
Non, non, bien sûr.
E.
Tu vois des familles dans toute leur histoire de famille.
L.
Exactement. Moi, c’est ça. En tant que doula, j’accompagne vraiment les familles depuis leur désir d’enfant jusqu’à la période postnatale, le postpartum, la petite enfance. Donc, c’est vrai qu’il y a des familles que je vais rencontrer pendant la grossesse où là, je me dis: Ça pourrait être génial d’emmener le chien et d’avoir ses temps pour se poser. Parce que c’est vrai qu’il dort beaucoup quand même. Il a quand même pas mal de phases où il est calme. Donc ça peut être vraiment intéressant. Je me laisse un peu le temps de voir et je suis contente d’avoir vraiment ouvert cette porte, de ne pas m’être dit: C’est impossible parce qu’on est dans cette période-là. Donc je trouve ça intéressant. Le fait d’avoir un chien à la maison, je sens qu’il y a des choses qui vont se poser et du coup, ça peut être intéressant dans le boulot aussi. Et Gaëlle, à l’agence, tout le monde est hyper impatient de le rencontrer. Il va aller la semaine prochaine faire déjà une petite demi-journée pour aller un petit peu observer ce qui se passe à l’agence. Mais je pense que tout le monde l’attend impatiemment.
E.
J’imagine. Et vous avez fait du coup La Porte Ouvre 2022 ?
L.
Exactement. En 2023. 2023 aussi.
E.
Je crois qu’il y a eu des exposés aussi, non ?
L.
Voilà, Charlie avait fait… Tu peux nous raconter Charlie ? Charlie avait fait un exposé sur dans les chiens guides.
C.
Ouais. J’étais en quelle classe ? Je sais même plus.
L.
Je crois que c’était en CM2, peut-être ?
C.
Ouais, je sais plus. J’avais fait un exposé pour présenter à la classe. Ça s’est super bien passé et ils avaient tous plutôt bien compris.
L.
Voilà. Exactement.
E.
Tu leur avais parlé du projet cette famille d’accueil ou pas du tout ?
C.
Oui, je leur avais dit qu’il y avait plusieurs différentes familles. Je leur avais dit que nous, pour le moment, on se sentait pas vraiment prêts à être famille d’accueil et qu’un jour, on aurait probablement un chien.
E.
C’était il y a pas si longtemps.
C.
Qui est là maintenant, finalement.
L.
Exactement.
E.
Donc 2023, on continue à semer les graines, à organiser le quotidien.
L.
Organiser le quotidien, l’exposer à l’école, la réflexion, l’organisation. Et puis, janvier 2024, on se dit: Ça va prendre du temps. Autant faire un dossier. Donc, on a fait des belles photos de notre appartement. On a fait un beau montage photo aussi de la famille en parlant un peu de tout le monde. Et puis, on a envoyé notre dossier.
E.
Ce dossier était très illustré, je crois.
L.
Exactement. On a fait un dossier bien illustré.
C.
On a mis plein de photos de toute la famille, même brioche qui était inclus.
L.
Qui est brioche.
C.
Qui est notre cochon d’ante. On avait mis qu’elle adorait la menthe et tout ça.
L.
C’est vrai, on avait même décrit brioche dans la présentation de la famille. Et donc, on a eu un retour tout de suite nous disant que On était validé comme famille d’accueil. Donc on rentrait un peu dans les clous. Dans les critères. Dans les critères. Et on nous a dit qu’on allait être reconvoqué pour une grande réunion plénière famille d’accueil. Cette fameuse grande réunion qui dure quatre heures, où toi, Charlie, tu as été avec Gaëlle, ton papa.
C.
Comment ça s’est passé ? Comment cette réunion ? Ça s’est très bien passé. En fait, ils expliquent un peu les avantages et en même temps les inconvénients pour prévenir que c’est quand même pas simple. On accueille un chiot, donc c’est quand même une grande chose. Et ils expliquent toutes les bases. Ils expliquent quand est-ce qu’on l’accueille. Tous les 15 jours, on va à l’école des chiens guides pour un après-midi pour essayer de faire un petit stage pour qu’il apprenne et tout ça. C’était comment ?
E.
C’était trop bien. C’était super.
C.
Oui. C’était un peu long à la fin, mais franchement, c’était super. Ils nous ont fait un peu visiter et c’était trop bien. Il y avait des chiens avec vous ? Ouais. Il y avait le chien de Magali qu’elle a adopté, c’est un réformé. Il s’appelle Raan. C’était un chien qu’on avait déjà rencontré aux portes ouvertes, qui était en formation avec sa famille d’accueil. Du coup, c’était drôle de le revoir là.
L.
Exactement. Magali, qui est aujourd’hui notre monitrice famille. Donc c’est génial. C’était vraiment génial de la rencontrer à ce moment-là. Gaëlle et Charlie étaient rentrés de la réunion en disant: Ouh là là, c’est vraiment un gros challenge, il faut qu’on soit sûr de vraiment vouloir famille d’accueil. Et donc ça, c’était en mai 2024 et on s’est dit: On se laisse l’été pour laisser poser. On voulait vraiment, comme je disais, que Léonie soit aussi d’accord, notre aîné qui a 14 ans, qui était le plus grand. Donc on voulait vraiment que toute la famille soit d’accord. Et Donc on a dit: On laisse poser cet été et on refera un point en septembre. Et parce qu’à partir du moment où on est d’accord, après cette réunion, la balle est dans notre camp. Il nous avait dit, l’équipe nous avait dit: Vous renvoyez juste un mail en disant que vous êtes prêts à accueillir un chien. Et nous, on vous met sur la liste et donc il y aura quelques mois d’attente.
C.
Et il nous avait dit: 6 mois, un an d’attente. Exactement. Donc on s’était dit: Pourquoi pas le faire ? Et en fait, il arrivera bien plus tard.
L.
Exactement. Ça, c’était le discours de Charlie qui disait: Mais c’est pas grave.
C.
Mais oui, je pensais ça, moi.
L.
C’est ça.
E.
Charlie disait: On n’a qu’à demander en mai-juin, là, c’est super.
L.
Et j’avais dit: Non. Nous connaissons, parce qu’on est un peu pattes de la dans la famille, on est un peu chanceux. Donc moi, j’avais dit: Tu sais, c’est possible qu’à partir du moment où on donne notre feu vert, on ait le chien plus rapidement. Et Charlie m’avait dit: Mais non, maman, ça se passe pas du tout comme ça, jamais. Pas du tout, pas du tout. Exactement. Et donc en septembre, quand finalement-Vous avez fait un petit conseil de famille. Exactement, conseil de famille. Léonie était d’accord, Charlie était d’accord, Gaëlle était d’accord, moi, Leslie, j’étais d’accord aussi. Et donc on a dit: Top, là, on y va. Et donc là, j’ai envoyé le mail et En fait, ça, c’était fin septembre, début octobre.
E.
Juste après les portes ouvertes ? Exactement. Vous avez refait les portes ouvertes cette année ? Oui, tout à fait.
C.
Je crois que c’était une semaine après les portes ouvertes.
L.
Exactement. Ça nous a conforté avec Gaëlle. On était très émus tous les deux de voir les personnes déficientes visuelles, de partager avec les personne. On s’est dit: En fait, ça y est, on est prêts. Il y a vraiment des choses qui se mettent en place. Moi, j’avais davantage de temps aussi professionnellement, ce que je te disais tout à l’heure. Donc ça se dessinait bien. Et en fait, j’ai envoyé le mail. J’ai eu un appel d’Émilie, qui s’occupe des familles d’accueil et qui m’a dit: Ce sera plutôt pour l’année prochaine, au printemps.
C.
Oui, vous avez dit janvier, février, voire un peu plus.
L.
Plutôt printemps. Elle m’avait dit: À partir de janvier, février.
E.
Donc les six, huit mois, six, un an.
L.
Les six, huit 6 mois minimum, ce sera là. Mais parfois, on a des bonnes surprises. Il y a un chien qui se présente et qui est disponible. Et peut-être, je vous appellerais plutôt: Est-ce que vous êtes là à Noël ? Et moi, j’avais dit à Gaëlle, j’avais dit à Charlie à Léonie: En fait, tu vois, on va avoir un chien à Noël. Je ne sais pas pourquoi, je le sentais, il y avait un truc un peu de… Je me dis: Mais si elle dit ça, ça va être pour nous, c’est sûr.
E.
C’est vrai que les périodes de Noël et d’été, si les familles sont dispo, le chien… En fait, il y a tellement de familles qui ne sont pas dispo pour rester et accueillir un chien.
L.
Exactement.
E.
Que les gens qui sont dispo, et même s’ils sont un tout petit peu plus longs sur l’île d’attente, ils grignotent les places qui leur restaient. C’est ça. Et ça a été la même chose pour Salsa, que moi, j’avais eu en relais l’été. C’était un peu pareil, ils avaient pas du tout prévu et c’est pour ça que je l’ai eu en relais, parce qu’ils l’ont eu un mois et demi et après, ils avaient leur trois semaines de course en mode trek sous la tente et qui n’est pas du tout adapté à un petit chou. Et c’est pour ça que l’école avait proposé du coup plutôt du relais. Ils avaient pas du tout prévu d’avoir un chiot, mais ils étaient quand même dispo en dehors de ces trois semaines.
L.
En dehors de ces trois semaines. C’était un peu notre cas. En fait, j’ai eu l’appel d’Émilie, je crois que c’était vers le 20 novembre, un truc comme ça, mi-novembre. Elle m’a appelé, je me suis dit: C’était à 14h00, je me revois où j’étais dans la rue. J’ai vu s’afficher école chien guide sur mon téléphone. Je l’avais rentré dans l’annuaire, dans ma liste de contacts. Et je me suis dit: Elle n’est pas possible, il nous appelle, c’est sûr, on va avoir un chien. Et donc, elle m’a appelé, elle m’a dit: Il y a un chien qui est dispo autour des fêtes. Est-ce que vous restez à Paris ? Il vous est disponible, il est pour vous ? J’ai dit: J’appelle mon mari, on en discute, mais je pense que ça va être bon, etc. J’ai tout de suite eu Gaëlle Je n’avais plus de batterie dans mon téléphone. Je me suis branchée dans un magasin bio du quartier pour pouvoir appeler Gaëlle et que mon téléphone ne tombe pas en rade. Il m’a dit: Oui, bien sûr. J’ai dit: Oui. On a fait la surprise aux enfants le soir.
E.
Comment vous avez fait la surprise ?
C.
Moi, j’étais pas au courant de la date. Léonie était au courant, elle voulait savoir, mais moi, je ne voulais pas savoir. La date ?
E.
Comment déjà ils te l’ont annoncé ?
C.
On était à table et ils nous ont dit que maman avait reçu un appel dans la journée et qu’aux alentours des fêtes de Noël, on aurait un chien.
L.
Et alors ?
C.
Et du coup, moi, j’étais trop contente. Mais du coup, je savais pas quand c’était. Et pour moi, moi… Parce qu’en fait, maman m’avait un peu dit que ce serait le 23 décembre. Et donc, je croyais que c’était le 23 décembre. Mais du coup, finalement, c’était pas exactement ça.
L.
Parce que Charlie m’avait dit: Je veux pas connaître la date, je veux que tu me le dises le matin même quand on part le chercher. Et alors ?
C.
Et du coup, mardi, Je crois qu’on était le 17. C’est ça. Mardi 17 décembre, on allait le chercher. Du coup, je me suis réveillée, j’allais faire mon pique-nique parce qu’on avait une sortie. Et du coup, avant de commencer à faire mon pique-nique, elle m’a dit: Viens t’asseoir. Et ça, elle a filmé et voilà.
L.
Et j’ai dit: Aujourd’hui, Je lui ai dit: Aujourd’hui, tu ne vas pas à l’école, tu ne fais pas la sortie scolaire au musée, je suis désolée. Et Charlie m’a dit: On va chercher le chien. Donc c’était beaucoup d’émotion et c’était super. On a fait un petit sale.
E.
Vous étiez tous les quatre ?
C.
On était tous les deux.
L.
On était que tous les deux, Charlie et moi, parce que Charlie et moi, parce que Gaëlle et Léonie sont en province cette semaine pour un stage, parce que Léonie fait son stage de troisième dans une entreprise. Et donc du coup, ils sont partis cette semaine, ils ne reviennent que demain. Ils l’ont pas encore vu ? Ils l’ont pas encore rencontré. Je le vois avant eux, c’est génial. Exactement. Tu le croises avant Gaëlle et Léonie, qui vont découvrir le chien. Demain, du coup ? Demain, exactement.
C.
Ils l’ont vu en vidéo, on s’est fait des appels et tout ça, mais pas en vrai.
L.
Vous êtes On est en tête-à-tête tous les trois. Exactement, on est en tête-à-tête tous les deux, plus le petit Viking. Et Viking qui découvre aussi Brioche, le cochon d’Inde, avec qui ça se passe très bien.
C.
En fait, au début, quand il est arrivé, il a eu un peu peur du cochon d’Inde. Il a fait trois pas en arrière. On pensait que c’était Brioche qui allait avoir peur de Viking. Et finalement, c’est Viking qui a eu peur. Il comprenait pas ce que c’était. Il mettait ses oreilles, il comprenait vraiment pas, il reculait, tout ça. Et du coup, on lui a expliqué qu’elle était gentille. Et maintenant, il a une passion pour le Donc voilà, c’est ça.
L.
Il est devenu un herbivore. C’est ça, il est devenu herbivore. Il essayait un peu de lui piquer son foin, mais là, il commence à se regarder un peu. On sent, là, c’est le deuxième jour, enfin, troisième jour aujourd’hui et on sent qu’il y a de la cohabitation, mais vraiment, je m’attendais pas à ce que ça se passe aussi bien. J’avais un peu d’appréhension avec un animal de compagnie plus petit.
E.
Oui, puis il est à portée de… Il est dans sa gueule, mais il est par terre.
L.
Exactement. Le cochon d’Inde est au sol, mais dans une petite cage bien clôturée.
C.
Et en plus, quand il est arrivé, il y avait pas les C’est parce que là, il a une cage brioche qui est fermée vraiment de tous les côtés. Mais au début, il n’y avait pas les grilles par-dessus. Du coup, il pouvait mettre sa tête par-dessus.
L.
C’était un peu plus stressant. Exactement. On a sécurisé un peu plus et à la fois, vraiment, on sent que Viking est vraiment cool et n’a pas du tout envie d’aller soit l’attaquer ou on avait un peu cette crainte quand même un peu. Et vraiment, non. Là, il y a de l’intérêt, ils se regardent un peu tous les deux, mais vraiment de manière très calme. Je pense que Viking est finalement pas trop un guerrier du Nord.
E.
On va voir.
L.
Pour l’instant…
E.
Tu sais, il y a l’adolescence terrifiaire. C’est exactement ça. Ça arrive avant les 12 et 14 ans. C’est ça.
L.
C’est exactement ça. On s’est dit, le premier jour, il était tout fatigué, il bougeait pas. Là, on sent, le troisième jour, il commence un peu à montrer son petit tempérament. Oui, tout à fait.
E.
Je reviens pas qu’ils l’ont pas encore vu.
L.
Exactement. Ça va être la découverte en plusieurs étapes de la famille à partir de demain avec Gaëlle et Léonie. Mais vraiment, on est ravis de cette rencontre. On était hyper émus de la rencontre mardi à l’école des chiens guides. On est arrivé avant le chiot qui était sur le site de Buc avec sa maman chien et ses frères et soeurs. Elle élevageVoilà, l’élevage.
C.
Il y avait des embouteillages. Il y avait des embouteillages. La voiture qui transportait les chiots était un peu en retard. Il est arrivé un peu après nous.
L.
On a patienté en attendant la remise du chiot. On était patient de le découvrir et tout de suite, ça s’est bien passé. On a senti qu’il venait vers nous, qu’il était… Vous aviez son petit prénom ?
E.
Qu’est-ce que vous saviez ?
C.
En fait, on savait rien. Toi, maman, tu savais… Elle a su dans la soirée juste avant. C’était ça. Elle a su son prénom et sa race. Parce que du coup, tu as dû le dire.
L.
Non, je n’ai pas dit, non.
C.
On a un labrador croisé golden. Et du coup, tu savais que c’était un mâle qui avait une couleur sable et qu’il s’appelait Viking.
L.
Exactement.
E.
Et tu n’as rien dit.
L.
Exactement. Je n’ai rien dit. J’ai dit à Charlie: Tu veux savoir ou tu ne veux pas savoir ? Charlie m’a dit: Non, non, c’est bon, j’attends. Et donc j’ai attendu que Charlie le voit pour découvrir son petit nom. J’ai des couleurs sur ses papiers.
C.
Exactement. Et après, cinq minutes après, il est arrivé. Il est arrivé.
E.
Parce que je sais qu’ils font d’abord toute la paperasse avant de délivrer ou de livrer les chiots et de ne plus avoir aucune écoute de votre part, aucune attention.
L.
C’est exactement ça. On a eu toutes les infos d’abord et on avait eu, en fait, Il y a deux semaines, j’avais été rencontrer Magali, notre monitrice famille d’accueil, et je l’avais rencontrée avec les deux autres familles d’accueil qui ont aussi l’apporté. Ce qui est super, c’est que les deux autres familles d’accueil, on s’est rencontrés pendant quatre heures. C’était une grosse réunion où j’ai pris beaucoup de notes sur quoi mettre en place dans le démarrage avec le chiot. Je pense que c’est mon côté un peu bon élève où j’avais besoin, en tout cas, de tout noter pour pour vraiment garder les choses en tête, pouvoir relire. On a un carnet pour le chiot où on note vraiment toutes les infos. Quand on a des questions, on s’est dit qu’on pouvait les noter. C’était super cette rencontre parce que les deux autres familles d’accueil ont déjà été famille d’accueil. Nous, c’est la première fois, mais eux avaient déjà eu un chiot. Une des familles, le chiot a été réformé et l’autre famille, le chiot, est en éducation. Donc c’était super de pouvoir partager avec eux. On s’est dit qu’on allait se créer peut-être un groupe WhatsApp tous les trois pour pouvoir se suivre un peu.
L.
Donc on l’a pas fait pour l’instant, mais c’était génial vraiment de pouvoir partager.
C.
Il y a eu aussi lors de la première, du coup, la réunion que tu as eue il y a deux semaines, il y a une famille où ils ont déjà eu… Ils ont eu leur chiot, en fait, du coup, à ce rendez-vous-là.
L.
C’était vrai, exactement parce qu’ils avaient un chien qui venait… Du CZK ? Oui, d’un autre endroit. Je sais plus si c’était le CZK. Du centre de… Je pense. Ouais, je sais pas. En tout cas, elle venait cette petite chienne et elle était plus petite. Elle avait que deux mois. Oui, mais c’est du CZK. Donc voilà, il y avait C’est vraiment de la nouveauté et vraiment quelque chose de nouveau pour elle. Elle s’appelle Vienne, je crois. C’était un challenge un peu différent pour eux. La remise du chiot se faisait à ce moment-là. Eux, ils sont repartis avec leur chien et nous, avec l’autre famille d’accueil, on devait revenir 15 jours après. Mais c’était super, ces étapes-là. Ça m’a vraiment permis. Moi, je sens que toute cette année, le fait d’envoyer le dossier en janvier, février, que ce soit validé, qu’on ait la première grosse réunion en mai, qu’on se laisse le temps d’infuser les choses dans notre réflexion, on envoie le mail en septembre et qu’on ait le retour quelques mois après, tout ça, ça nous permet de construire notre chemin de famille d’accueil. On n’est plus du tout passé par l’idée d’être famille relais. Oui, finalement.
L.
On s’est dit quitte à se lancer, autant y aller et le garder.
E.
Vous aviez la possibilité de le faire aussi.
L.
Exactement.
C.
De désaménager tout ça. On avait mis sur notre dossier qu’on voulait être famille relais en attendant d’être famille d’accueil. Et finalement, ça s’est fait tellement vite qu’il n’y a pas eu de temps.
L.
On a dit quand on a partagé avec Emilie au téléphone en septembre Je lui ai dit: Mais en fait, on peut être famille d’accueil, famille relais. Les deux sont OK pour nous. Et voilà, il n’y avait vraiment pas de questionnement sur ça. Donc oui, c’était vraiment… Moi, ça me paraît… C’est fou de dire ça parce que je n’ai jamais eu de chien à mois. Et j’ai eu des chiens quand j’étais petite. Moi, j’ai 42 ans, donc c’était il y a longtemps. Mais là, ça me paraît être une évidence qui soit avec nous, une évidence aussi que ce n’est pas notre chien. Oui, ça, c’est très clair pour tout le monde, finalement. C’est clair pour nous. On sait qu’on sera triste quand il devra partir. Dire au moment juste. Et c’est humain. Et c’est humain, on sait que ce sera difficile, qu’il va nous manquer. Mais on le fait vraiment dans le but de vivre cette expérience familiale, dans le but de le faire aussi pour les personnes déficientes visuelles, comme je te disais. Et donc, ça donne tellement un sens. C’est une évidence. Vraiment, je ne sais pas comment tu sens Charlie.
C.
Quand on l’a eu, on s’est dit qu’on avait l’impression qu’on l’avait depuis toujours et que c’était quelque chose de normal qu’on devait faire cette bonne action, finalement.
L.
Exactement. Ouais, ouais, vraiment. Et puis, après, on se sent un peu investi d’une mission On se disait hier: Il ne faut pas se mettre trop de pression quand même, parce qu’on se disait: Il est là depuis deux jours. Il a fait pipi sur le carrelage et tout ça. Et puis après, j’ai une amie qui a des chiens, avec qui on a discuté hier, et elle me dit: Mais attends, ça fait deux jours qu’il est là.
E.
Ça ne fait que deuxC’est normal, il est bébé, ça va prendre du temps.
L.
Et donc moi, j’ai tellement peur de mal faire, de lui donner des habitudes ou de me tromper, etc. Donc je me dis: OK, keep cool, zen. Et là, aujourd’hui, ça m’a Il a donné raison, parce qu’aujourd’hui, c’est super. C’est son troisième jour et il a fait pipi dans le caniveau plusieurs fois. Il était donc on était… J’étais toute contente. Donc je me dis: On s’en fiche. Toutes seules dans la rue en train de crier: Bravo, c’est bien, c’est super. Bravo mon chien. Avec qui te voit aigu. Mais vraiment, c’est super. Et on sent aussi… Hier, on avait un rendez-vous médical, donc on l’a emmené. On ne pouvait pas le laisser, donc on l’a emmené à l’hôpital hier. Et donc c’était quand même une aventure pour son deuxième jour. Et en même temps, c’était super. Dans la salle d’attente, on a discuté. Il a dormi. On a discuté avec des personnes qui nous ont dit: Mais c’est super ce que vous faites. Et encore une fois, je fais un peu le parallèle avec mon métier de doula et avec le côté du post-partum avec un bébé où je sens que tout le monde vient nous parler.
L.
Tout le monde s’intéresse à lui.
E.
C’est un vecteur de socialisation immense.
L.
Exactement, c’est exactement ça, cette socialisation.
E.
Et encore plus quand il est tout petit.
L.
Voilà, il est mignon.
E.
Il est pas noir.
L.
Il a quel âge ? Il est trop mignon. Il y a vraiment des questionnements, les gens s’intéressent. Bien sûr, on a envie de le toucher. Donc il y a de l’éducation à faire pour leur expliquer que c’est son métier, qu’il va être un chien guide. Mais les gens sont très bienveillants, même dans l’immeuble. J’ai un voisin avec qui je discute pas trop et là, ce matin, je l’ai croisé, il m’a dit: Il est trop mignon, mais quelle petite boule de poil, trop mignon. Vraiment, j’étais étonnée, limite choquée. Je me suis dit: Ouh là là, le voisin était hyper…
E.
Alors que ça fait 15 ans que vous habitez là.
L.
C’est vrai qu’avec le voisin, on parle pas trop. Et là, il était hyper bienveillant, trop mignon avec lui. Pareil, j’ai croisé une autre voisine. Donc c’est super.
E.
Et tu sais que c’est Karen qui me racontait… Je ne sais pas si tu l’as écouté l’épisode de Karen, où elle racontait justement l’arrivée et elle parlait du gang des Wawa. Je ne sais pas si tu te souvient de cette anecdote où on a fait en immersion. Elle m’a envoyé plusieurs… C’était la tante de NetFamineAcueil, donc elle m’a envoyé plusieurs vocaux. Et pendant l’attente, elle me parlait de comment elle allait ou pas gérer avec le gang des Wawa, qui sont les gangs des petits chiens. Je ne sais pas si tu l’as écouté, Charlie, celle-ci. Et du coup, elle m’avait dit: Je t’envoie ce vocal juste pour toi. Et puis, bien sûr, je lui ai posé la question pendant l’enregistrement. Alors, le gang des Wawa, elle me dit: M’en parle pas, j’en fais partie maintenant. Et en fait, les gens sont super sympa, tant qu’on parle pas de certains sujets un peu plus politiques. Mais oui, les relations évoluent énormément. Et il y a des gens avec qui vous allez socialiser encore plus.
L.
Exactement.
E.
Parce que vous allez connaître tous les gens que vous ne connaissiez pas du compte.
L.
Il y a vraiment une notion aussi de vie de quartier, puisque nous, on est qui est en lien avec… C’est vrai que je n’ai pas parlé de ça et je pense que c’était important. Avant de savoir si on pouvait être famille d’accueil, on a gardé un chien. C’est vrai, ça a été des tas de temps. Pendant trois ans… Exactement, c’est vrai que je n’ai pas parlé de ça, alors que c’était super important pour nous. On a gardé un gros teckel qui ce capin, qui a déménagé cet été pour aller vivre en Allemagne. Ces trois années où on l’a gardé, on allait le garder le mercredi. Il y en a, ils font du judo le mercredi, mais Charlie ne faisait pas de judo ni des échecs. Charlie gardait le chien. Bien sûr, j’allais avec lui. Et c’est vrai que ça a été une manière… On l’a aussi gardé quand sa maîtresse est partie à la maternité à coucher. On a gardé ce capin pendant une semaine. Il est venu avec nous à la maison et donc pendant les vacances, on le gardait, etc. Donc, on a aussi appréhendé ce que c’était d’avoir un chien et On a aussi commencé à se lier d’amitié avec…
L.
Il y a une petite boutique qui s’appelle la Réserve Animale qui vend des choses animalières à côté de chez nous, où Charlie a fait un stage d’une semaine l’année dernière. Donc c’est super. Et donc, Élie, le propriétaire, attendait qu’on soit famille d’accueil. Donc là, on va aller lui faire rencontrer le chien. Il y a plein de petites boutiques dans le 19ème, dans notre quartier. Il y a plein de boutiques qui ont ouvert. Il y a notamment un petit lieu où ils font des cailloux de chino, des cappuccino pour les chiens. La boutique s’appelle Caillou. Il y a plusieurs boutiques qui ont ouvert où on va pouvoir en effet socialiser, échanger, partager dans le quartier.
E.
C’est génial. Et c’était que le début.
L.
Exactement.
E.
Hier, parce que du coup, on va tous se dire, hier soir, quand j’étais dans mon lit et que je me suis dit: J’envoie ou j’envoie pas ce message, en fait, j’ai du temps. Je peux aussi travailler, mais j’ai du temps et je savais pas quand est-ce que j’allais revenir sur Paris. Bien sûr. Même si ça m’a fait faire 18ème, Levallois, 19ème, 18ème, c’est pas grave, je suis là pour ça. Et en fait, j’ai failli supprimer mon message sur le WhatsApp. Je me suis dit: Elle vient d’accueillir le chien. Il y a Charlie à gérer, il y a Léonie à gérer, il y a toute l’organisation de la famille. Je vais peut-être pas me rajouter dans cette grosse organisation. Et puis, je suis allé faire autre chose. Je suis dans mon lit, mais du coup, j’ai fait autre chose sur mon téléphone. Je suis revenue sur mon téléphone et que j’ai vu ton message. Je fais: Oui, finalement, j’ai pas supprimé mon message. Et elle est disponible. Et en même temps, je me suis dit: J’avais très envie d’avoir un peu, justement, le récit du cheminement. Parce que c’est quelque chose qui était cher et j’adore comment tu le racontes par rapport à la maternité, etc.
E.
Et je me suis dit: C’est tout à fait comparable, mais avec des mots… Et c’est C’est rigolo parce que tu m’as dit… J’ai enregistré juste avant avec Mathis, qu’on aurait entendu en janvier, qui m’a à peu près raconté les mêmes choses sans faire le parallèle de la maternité, chose que je ne lui ai pas fait parce qu’il n’est pas forcément concerné aujourd’hui. Mais on a défini l’attente et il m’a il m’a parlé de la comparaison avec l’attente d’une adoption. Parce qu’en fait, il n’a pas forcément conscience, vu qu’il ne s’est jamais lancé dans ce projet, de l’attente du bébé qui ne vient pas forcément. Il m’a aussi parlé du numéro de téléphone qu’il avait finalement enregistré, qu’il avait sauté de joie quand il avait vu le nom. En effet, même si ça fait que 72 heures que vous êtes ensemble.
L.
Exactement.
E.
Là, il dort. Il est en mode: Mais c’est un chiot. C’est un chiot.
L.
Il est un chiot. Et vraiment, j’ai vraiment senti ça. Je te disais que je trouve… Et qui est vraimentCe que j’ai trouvé vraiment beau dans ces premiers jours, c’est tout ce temps de découverte de sa personnalité qui, pour moi, je ne peux pas ne pas faire le parallèle avec la naissance d’un bébé, même si, bien sûr, ce n’est pas du tout le même engagement avoir un bébé et avoir un chien. Ce n’est pas la même chose. Mais j’ai trouvé que dans la nuit, par exemple, il a des petits moments où il pleure et je vais le voir pour le rassurer. Et j’ai vraiment senti le parallèle avec mes enfants. Comme mes enfants étaient bébés, je me réveillais la nuit pour les accompagner et je ne les laissais pas pleurer tout seul et j’avais envie d’être avec eux. Et là, c’est exactement ce qui s’est passé les deux premières nuits. Je suis allée le voir, je lui ai dit: C’est bon, calme-toi. J’ai fait ma petite voix douce pour se poser et il s’est rendormi, en fait. Il s’est rendormi rassuré et il n’y a pas eu besoin forcément de le promener, etc. À chaque fois.
L.
Donc, c’était super pour moi d’observer ça aussi, ce parallèle avec la maternité, je le sens vraiment. Donc, encore une fois, le post-partum canin, j’espère, ne durera pas autant de temps qu’avec les enfants. Et j’espère qu’il dormira rapidement et qu’il fera ses nuits vite. C’est ça ? Qu’il fera ses nuits vite. Mais vraiment, je sens ce temps de découverte de sa personnalité, comme il fait le lien avec la famille. Nous, on le découvre.
E.
Et tu sais, à l’inverse, nous, on l’a vu dans l’autre Du coup, vu qu’on a d’abord été famille et relais, pas famille d’accueil, mais famille d’accueil, mais famille d’accueil, avant d’avoir un bébé. Et clairement, d’un point de vue éducation et tout, c’est bien aussi pour se mettre absolument d’accord. Ça te force, entre guillemets, à juste être sur la même longueur d’onde face à un être vivant qui attend juste le bon signal, enfin, le bon, le même signal.
L.
Exactement. La cohérence, le cadre bienveillant, le fait d’avoir besoin de cadrer. Alors que parfois, on peut se dire: Je laisse faire, mais non. J’ai besoin un cadre pour me sentir en sécurité. Et ça, c’est la même chose avec la petite enfance.
E.
Moi, je l’ai fait dans le sens inverse. Et moi, les deux mots que je dis tout le temps, c’est de la patience, c’est de la répétition, c’est de l’éducation.
L.
Oui, exactement.
E.
Et il y a des choses, c’est très rigolo avec Clément On en discute. Par rapport à Babyboy, on fait des choses qu’on faisait avec les chiens. Les sacs à caca servent de sacs à couche, ça, c’est très pratique, mais il y a des choses clairement qu’on fait et on faisait les mêmes. Des fois, on se dit: C’est quand même C’est pas un chien. Notre bébé, c’est pas un chien, mais je veux dire, sur la manière de parler, le ton que tu abordes, les stops et les injonctions contradictoires que tu peux lui dire aussi, c’est à peu près pareil. Franchement, on se regarde en disant: Bon, ça nous a bien éduqués nous-mêmes. Et c’est très bien, franchement. Exactement. Il ne faut pas prendre un chien avant de savoir si on est prêt à avoir un bébé, si on ne veut pas un chien. J’ai des amis qui l’ont fait. Ce n’était pas une bonne idée. C’est sûr. Mais il y a beaucoup de parallèles.
L.
C’est intéressant. Et puis on verra dans quelques mois comment ça évolue, comment on se sent nous aussi.
E.
On se cueille à la naissance.
L.
C’est ça, exactement. Comment chacun engage aussi dans ce cheminement-là, ça va être intéressant aussi. Parce que c’est super aussi que les enfants puissent jouer, même si bien sûr, c’est moi qui le promène et Gaëlle, mais tout ce qui est jeux, partages, c’est aussi super intéressant que tu puisses toi aussi échanger.
E.
Merci beaucoup. Merci à toi. Je suis super ravie d’avoir eu Charlie dans mon podcast. On a parlé du dessin. Du dessin d’Eva. Oui.
L.
Avant que tu arrives.
E.
Et puis, on a déjà entendu ta voix aussi.
L.
Si on écoute bien le podcast. Exactement. Merci à toutes les deux. Merci Estelle.
E.
Et voilà, c’est la fin de cet épisode avec Leslie et Charlie. J’espère qu’il vous a plu. Si le quotidien des familles d’accueil vous intéresse, écoutez l’épisode 34 avec Florian, où nous avons vécu ensemble ses premiers jours avec son futur chien guide. Et vous, avez-vous envie de devenir famille d’accueil ? Dites-le-moi en message privé. J’adorerais échanger avec vous. Il me reste à vous dire à très bientôt pour un nouvel épisode sur l’univers méconnu des chien guides d’Avog.