🦮 Saviez-vous que les papas de futurs chiens guides ont aussi leur famille d’élevage ?

On parle souvent des familles d’élevage pour les mamans de chiens guides…
Mais que se passe-t-il quand un futur chien guide devient papa reproducteur ?

Dans cet épisode, on découvre une facette encore peu connue du parcours de ces chiens : le rôle de famille d’élevage pour un papa. Un maillon essentiel, et pourtant encore discret, dans la grande chaîne de solidarité qui entoure les chiens guides.

Mon invitée, Ophélie, connaît bien cette aventure. Elle a d’abord été la famille d’accueil de Timon, un chiot qu’elle a socialisé et vu grandir.
Quelques mois plus tard, elle apprend que Timon ne deviendra pas chien guide, mais papa de futurs chiens guides.
Après quelques réflexions, elle choisit de poursuivre l’aventure avec lui, en devenant sa famille d’élevage, pour l’accompagner dans ce nouveau chapitre.

🐾 Dans cet épisode, découvrez :

✔️ Le parcours d’Ophélie et de Timon depuis le tout début
✔️ Le moment où elle apprend qu’il va devenir reproducteur
✔️ Le choix de poursuivre l’aventure en tant que famille d’élevage
✔️ Les ajustements du quotidien… et les émotions liées à la nouvelle carrière de Timon
✔️ Ce que ce rôle apporte, à la fois personnellement et pour la mission des chiens guides

🐶 Et vous, est-ce que vous connaissiez l’existence de ce maillon dans la grande chaîne de solidarité autour des chiens guides ?
Dites-le-moi en commentaire ou en message privé, j’adorerais en discuter avec vous !

Transcription intégrale

 

Transcription générée automatiquement par Happy Scribe

E.

Oui, ce que je disais, c’est qu’on n’a pas encore parlé de papa de chien guide sur mon podcast.

 

O.

Non, je ne les écoute pas tous. J’en ai écouté quelques-uns quand je connais plus ou moins les familles, surtout au début. J’avoue que là, j’ai lâché un peu, mais quand ça a sorti son podcast, j’ai pas mal écouté les premiers, mais je ne sais pas trop, il y en a beaucoup. Ça fait un petit moment que tu fais ça.

 

E.

C’est la cinquième année, oui. Je regardais. En fait, j’ai beaucoup fait sur les mamans de chien guide.

 

O.

Oui, mais il y a plus à dire aussi.

 

E.

Ouais, ouais, il y a plus à dire, mais du coup, les papas, sans eux, il y a pas grand-chose, tu vois. Donc je me suis dit: Bon, allez, banco. Là, je fais un épisode par mois en ce moment, donc je me suis dit: Allez, allons creuser. Et puis c’était l’occasion de reparler ensemble, c’était cool. Salut, c’est Estelle et vous écoutez Futur Chien Guide, le podcast sur l’univers méconnu des chiens guides d’aveugles. Chaque mois, je vous invite à découvrir les aventures de seuls et ceux qui vivent cet univers au quotidien et ce lien si précieux qui les unit à leur chien. Passionnés et bénévoles depuis des années, d’abord à Paris et aujourd’hui à Lyon, je suis persuadée que leurs histoires pourront vous toucher, vous informer et peut-être même vous donner envie de vous engager. Savez-vous justement que seuls 1% des déficients visuels qui sont accompagnés d’un chien guide ? Alors, si vous voulez en savoir plus sur l’actualité des chiens guides et les coulisses du podcast, inscrivez-vous sans tarder à ma newsletter mensuelle. Avant de passer à l’épisode du jour, je laisse mon micro à Élodie qui m’a laissé un petit message il y a quelque temps et nous donne des nouvelles d’Opale, maman de Chien Guide.

 

Elodie

Coucou Estelle, coucou tout le monde. C’est Élodie de l’épisode 42 avec Opale, maman de chien guide et du coup, nous sommes sa famille d’élevage. Donc, pour ce qui est des nouvelles d’Opale, elle va bientôt être retraitée après trois portées et 27 bébés au total. Du coup, nous sommes dans l’attente de la date de sa stérilisation pour qu’elle devienne notre chien pour la vie. Pour ce qui est de cette nouvelle année de podcast, merci Estelle pour tout ce travail et ces nombreux épisodes enrichissants avec des invités touchant par leurs expériences variées au sein des chiens guides. Pour cette nouvelle année 2025, j’attends encore plein de nouveautés et bien sûr, si tu as besoin d’un coup de main de tes invités précédents, je ferai tout mon possible pour t’aider là-dedans. Je vous fais des gros bisous à tous et puis peut-être à bientôt. Bisous.

 

E.

Dans cet épisode, on découvre une facette encore peu connue du parcours des Schengids, le rôle de famille d’élevage, mais cette fois pour un papa. Mon invitée Ophélie a d’abord été fait famille d’accueil de Timon, un chien qu’elle a socialisé et vu grandir, avant d’apprendre quelques mois plus tard qu’il serait finalement papa de Schengid. Après quelques questionnements sur la suite, elle a fait le choix de poursuivre l’aventure en devenant sa famille d’élevage pour l’accompagner dans ce nouveau chapitre. Un épisode unique pour mettre en lumière un rôle essentiel et encore trop discret dans le parcours de nos futurs Schengids. Et maintenant, la Bonjour Ophélie.

 

O.

Bonjour Estelle, ça va ?

 

E.

Ça va très bien. Merci d’avoir accepté mon invitation. Je suis trop ravie. On se le disait juste avant d’appuyer sur Orgistrer, que ça faisait hyper longtemps qu’on ne s’était pas parlé de vive voix, parce qu’on se parle souvent par réseau interposé. Et puis, on a changé toutes les deux de vie, parce qu’en fait, pour se dire tout de suite, on s’est croisés à Paris, à l’origine, quand tu étais toute jeune famille d’accueil. Et je me souviens encore de cette première détente. Au bois de Boulogne. Au bois de Boulogne, oui. Tu t’en souviens aussi ?

 

O.

Je me souviens de Ricky qui courait après les joggers oui. Ouais.

 

E.

Et c’était assez impressionnant parce que… Moi, je me souviens que ça faisait déjà quelques années que j’étais du côté des chiens guides, qu’on avait eu pas mal de relais déjà. Je crois qu’on était deux ou trois familles un peu avoir eu un chien ou deux en plus. Et vous, vous couriez un petit peu dans les bois et nous, on était gênés de vous laisser faire et de ne pas vous donner toutes les leçons tout de suite non plus. Je crois que vous n’aviez pas encore eu la première séance d’éducation qui vous avait grandement aidé la semaine d’après.

 

O.

Je crois que c’était le premier week-end, on avait dû recevoir Simon le mardi ou mercredi, donc c’était vraiment le tout début. Ricky, pardon, ce n’était pas de Simon, c’était Ricky.

 

E.

Oui, c’était Ricky. Est-ce que pour commencer, tu peux te présenter en trois mots qui te caractérisent dans ton caractère, dans tes habitudes, si tu devais donner trois mots ? Comment les gens te présentent ?

 

O.

Là, c’est une question un peu difficile. Ophélique Bazin. Déjà, je me prénomme Ophélique Bazin.

 

E.

Ça ne compte pas pour deux mots, ça, je te préviens.

 

O.

Je pense que je suis quelqu’un d’empathique. Pétarde, bonne vivante qui aime la nourriture, la bonne bouffe, bon vin. Troisième mot, troisième mot. Fan des chiens, fan des des animaux.

 

E.

Tu étais déjà fan des chiens avant d’avoir des futurs chiennes guides à tes côtés ?

 

O.

Oui, oui, oui. J’aimais bien les animaux. J’ai toujours vécu avec des chiens, notamment des labrador chez mes parents. Donc, je viens de la campagne. Donc oui, j’adore les animaux.

 

E.

Donc, c’est quelque chose que tu avais déjà dans ton quotidien ?

 

O.

Oui. Et puis, je me suis inscrite en 2018. Donc, j’ai eu mon premier en 2021. Donc, je m’étais inscrite assez tôt, finalement. J’avais un peu mis sur pause. J’avais un peu peur de me lancer, je crois.

 

E.

Et alors, comment tu as connu les chiennes guides ? Vous étiez à Paris tous les deux avec ton chéri ?

 

O.

Alors, à l’époque, on ne se connaissait pas.

 

E.

Je pensais que… Moi, j’ai en tête qu’il était déjà là depuis le début, mais pas forcément du coup.

 

O.

Non, on s’est connus un peu plus tard. Mais moi, quand je suis arrivée sur Paris, j’étais en école de commerce et je ne voulais pas avoir un cercle d’amis que de l’école de commerce. Donc, j’avais envie de m’investir dans des associations. Et c’est vrai qu’au tout départ, je pensais à la SPA, mais à Paris, c’est quand même compliqué. La SPA, il faut être véhiculé. Et en cherchant, j’ai trouvé les chiens guides et ça correspondait totalement à ce que je voulais parce que j’adorais les animaux. Et en plus, moi, personnellement, j’ai été opérée d’un trabis, donc un peu un lien aussi avec le côté problèmes visuels. Donc ça correspondait à tout ce que je voulais.

 

E.

Et donc ça a mis un peu de temps à arriver et entre-temps, il y a eu ton chéri, c’est ça ? Oui, c’est ça. Lui, quand vous avez eu l’appel de l’école, il était au courant de ce projet ou ça a été la grosse surprise ?

 

O.

Non, non. En fait, ça ne s’est pas passé comme ça. C’est qu’en 2018, l’école m’a un petit peu oublié. Mais moi, ça m’arrangait aussi parce que j’étais encore étudiante et à ce moment-là, c’était compliqué pour les stages de dire: Coucou, j’arrive avec mon chien. Donc, ça m’arrangait de ne pas avoir d’appel et c’est moi qui ai relancé quand j’étais en alternance, j’ai relancé l’école et en voyant que mon dossier, on était en 2021, c’était en 2018. Donc, ils m’ont un peu mis en haut de la pile et ils attendaient le go d’Engy et de mon école pour me donner les premiers chiots qui étaient dispo. Donc, ça ne s’est pas passé comme pour les autres familles, je pense.

 

E.

Oui, et puis après, Engy était déjà briefé, je crois.

 

O.

Engy, oui. Il a quand même Il y a quatre mois de négo’ pour que justement, ils acceptent et que je puisse donner le go à l’école.

 

E.

Mais il y avait déjà eu un élève Schengen, je crois, dans leur loco ?

 

O.

Pas à la direction de la com. Parce que moi, j’étais dans la tour à la Défense. Je ne sais C’est Mathieu, non ? Je ne sais plus comment il s’appelle.

 

E.

Il a un pseudo. On parle souvent, mais il a un pseudo sur Instagram et donc je ne me souviens plus de son prénom.

 

O.

Ou c’est Flavien, je crois. Flavien, peut-être.

 

E.

Flavien, peut-être.

 

O.

Il était effectivement famille d’accueil, mais lui, il ne travaillait pas dans la Tour à la Défense, donc c’est vraiment la Tour à la Défense qui est bloquée, je crois.

 

E.

Ok, ça a posé un problème dans la Tour.

 

O.

Voilà, c’est compliqué.

 

E.

C’est Fabien, c’est ça ? Fabien qui a eu Pollux.

 

O.

C’est ça, Pollux, oui, effectivement.

 

E.

Pollux qui guide aujourd’hui. Et toi, si on fait une avance rapide, au final, il y a eu Ricky. Et puis moi, aujourd’hui, je voulais faire un focus. Je ne voulais plus qu’on parle de Timon. Alors pas de Timon et Pumba. Il y en a qui vont me dire: J’ai fait toute la collection. Parce que je crois qu’on a eu Nala. J’ai déjà eu Nala dans mon podcast. J’ai déjà eu Pumba dans mon podcast. Là, on va avoir Timon. La prochaine fois, il faut que j’attrape un Simba. Il y a dû en avoir un. Je fais un appel et on fera un épisode raccourci avec tout le roi Lion. Mais Timon, du coup, est arrivé après Ricky, c’est ça ? Oui. Vous avez eu des relais, peut-être entre temps, je me souviens plus exactement.

 

O.

Oui, on a été très attristé du départ de Ricky et du fait qu’il a été réformé. Donc, on a pris un relais entre temps, on a eu Sirius et Timon ensuite qui est arrivé en 2023 en famille d’accueil avec nous.

 

E.

Et là, vous êtes repartis sur une aventure pareille que Ricky, famille d’accueil, futur chien de guide d’aveugle et Timon, aujourd’hui, il est reproducteur pour l’École des chiens guides de Paris qui a un élevage, donc il y a des familles d’élevage. On a déjà parlé des familles d’élevage, comme je te le disais juste avant d’enregistrer, mais côté maman de chien guide, c’était même le septième épisode, dans la première année du podcast, on avait discuté de ça avec Corinne, qui est à Malice. Et j’en ai rediscuté aussi avec Élodie, qui est à Opal, qui est maintenant à la retraite d’ailleurs, qui a eu ses trois portées pour le CZK, le Centre d’éducation et de sélection pour les chiots, qui partent dans les écoles de chiennes guides. Comme Malice, Timon, est reproducteur pour l’École de Paris qui a son propre élevage, qui fait partie du réseau d’élevage français de la Fédération, donc ça circule quand même. Les futurs chiots de Timon, une cuite Les surchiots de Timon ne vont pas être qu’uniquement à Paris. Ils peuvent également être répartis dans les écoles de la Fédération en France.

 

O.

Mais Timon, d’ailleurs, ne vient pas de Paris.

 

E.

Oui, ça fait partie des critères de renouvellement du cheptel. Est-ce que vous en avez parlé du fait que ça allait éventuellement être un reproducteur. Quand est-ce qu’il y a eu une différence par rapport à l’accueil de Ricky ?

 

O.

On nous en a parlé au moment de le castrer. En fait, au lieu de le castrer comme Ricky avec une opération, lui, il a été castré chimiquement. Donc, on lui a mis un implant qui fonctionnait seulement pendant six mois.

 

E.

Ok. Donc ça, c’est quelque chose que vous avez su à cinq, six mois. Ils vous ont dit: En fait, on ne va pas le castrer comme les autres, on ne va pas enlever les parties. On va juste mettre un implant qui fait que c’est inactif, on va dire, les hormones, la partie reproduction, jusqu’à ce qu’on enlève l’implant. J’imagine aussi qu’il y a une date de pérenction, entre guillemets, de l’implant où ça fait moins effet, mais il faut l’enlever pour que ça fonctionne mieux dans les premières années.

 

O.

C’est ça, tout à fait. Et puis, on nous a dit: Il faut continuer à faire l’éducation classique, mais dans un premier temps, on met juste un implant et on passera les tests si nécessaire, s’il est préselectionné.

 

E.

Donc, il y avait quand même une préselection à la préselection ? Parce que s’ils n’ont pas fait de castration classique, mais une castration… Ce n’est pas une castration, du coup. Si, on appelle ça une castration chimique ?

 

O.

Oui.

 

E.

C’est qu’ils l’avaient un peu pressenti.

 

O.

Je pense déjà le fait qu’ils viennent de l’école d’Angers, je pense que ça a joué beaucoup déjà dès le début, justement pour ce que tu disais par rapport au renouvellement et éviter ce problème.

 

E.

De consanguinité. Après, on n’a pas parlé de sa race, mais il est assez classique, parce que je me souviens que le dernier chien qu’on avait eu, c’était Tao et sa sœur a été maman de chien de guide à l’école, parce qu’elle, c’était déjà un labra-doudle. Mais pour le coup, Timon, c’est un beau et grand labrador sable. Mais il en faut aussi pour faire des chiots et puis pour croiser aussi avec d’autres. Donc, après cette castration chimique, il a passé des tests, c’est ce que tu disais ?

 

O.

C’est ça, il a passé des tests à peu près à un an. Donc, on a continué l’éducation pour en tant qu’élève chien guide jusqu’à ses un an. Et à un an, on a fait des tests de santé. Donc, fond de l’œil, radiologie de la hanche, des coups d’échographie cardiaque pour être sûr qu’il était parfait au niveau de la santé. Il a fait un test comportemental quelques mois après, à Clermont-Ferrand, sur un ou deux jours. Ils mettent les chiens dans une pièce et ils les filment.

 

E.

Et ça, on peut le voir d’ailleurs sur YouTube du CZK.

 

O.

On a la vidéo. Donc, Vous l’avez regardé ? Oui, c’est plutôt drôle de voir sa réaction. Le Timon, il n’a aucune réaction du tout.

 

E.

C’est vrai ?

 

O.

Oui.

 

E.

Parce que c’est quoi ? Ils ouvrent… J’en ai regardé quelques unes, ils ouvrent un parapluie, il y a une personne déguisée qui débarque, ce genre de truc qui pourrait, en tout cas, les faire réagir et Timon…

 

O.

Timon, c’est comme ça. Ok, c’est comme ça. Timon, c’est vraiment, il s’adapte à tout.

 

E.

Donc, il a passé les tests la patte. Oui.

 

O.

Ces tests-là, quand il les passe, ils sont déjà sélectionnés pour être chien guide. C’est eux qui testent le comportement. On avait déjà eu les résultats des tests de santé. Et puis, au niveau du côté physique, il correspondait aussi aux critères.

 

E.

Donc, il était déjà préselectionné pour être reproducteur. Là, c’est vraiment la confirmation qu’il n’y a pas de peur, il n’y a rien.

 

O.

C’est ça, oui. Et aussi pour connaître leur comportement et leur caractère pour ensuite, je pense, faire des mariages pour les saïfs.

 

E.

Là, à un an, c’est bon, vous saviez que c’était validé. Et vous, dans votre démarche de famille d’accueil, dès que les tests de santé ont été validés, à partir de quand vous vous êtes dit: Est-ce que oui ou non devient sa famille d’élevage ? Comment vous vous êtes projetés tous les deux ?

 

O.

On a fait un point avec Cécile qui coordonne les chiens reproducteurs à l’école. On a fait une réunion d’une heure pour échanger sur tout ça, parce que comme on déménageait en Normandie, on avait peur, on ne savait pas comment ça allait fonctionner. On sait que les femelles, il faut quand même être assez disponibles. Ça ne pouvait pas forcément être le cas pour nous. C’est compliqué de l’emmener du jour au lendemain à l’école, pas comme quand on habite Paris. Donc, on avait surtout échangé sur ce sujet-là et sur le fait de ne pas forcément pouvoir continuer à l’emmener au travail. Et c’est sur cette base-là qu’on a pris nos décisions, mais elle nous a laissé quand même plusieurs mois pour réfléchir. En fait, le chien, il est prêt à être papa à deux ans. Il fallait qu’on donne nos décisions avant ces deux ans.

 

E.

Donc la décision, c’était est-ce que vous le gardiez malgré le déménagement et la moindre disponibilité par rapport à avant, en tout cas sur Paris ? Puisqu’on ne l’a pas dit, mais tu as aussi changé de région comme moi et tu n’es plus aussi proche de l’école qu’avant. Ou est-ce qu’il était confié à une famille d’élevage qui deviendrait famille d’élevage comme ça.

 

O.

C’est ça. Et puis, on ne s’est pas vraiment posé de question. Elle nous a expliqué qu’on pouvait l’amener plus tôt. En fait, elle, c’est à peu près quand les femelles sont en chaleur et on peut l’amener 15 jours à l’école sans souci. Il part à peu près une dizaine de jours à l’école.

 

E.

Oui, ça évite de l’emmener juste pour un jour et de louper le coche.

 

O.

C’est ça, parce que les femelles, Cécile, elle nous tient au courant et parfois du jour au lendemain, elles sont prêtes.

 

E.

Elle essaye d’anticiper.

 

O.

C’est ça. C’est pour ça qu’il reste une dizaine de jours alors qu’il n’y a que deux jours de saillie.

 

E.

Parce que du coup, vous avez pris cette décision de le garder, de transformer votre essai de famille d’accueil en famille d’élevage ?

 

O.

C’est ça. On a On a mis un contrat, on a changé de…

 

E.

De statut.

 

O.

De statut, c’est ça.

 

E.

C’est quoi les changements ? On en a déjà parlé avec les deux familles d’élevage avec qui j’ai échangé, mais est-ce que tu peux nous rappeler les changements qu’il y a eu pour vous entre être famille d’accueil ou être famille d’élevage ?

 

O.

Pour nous, pas grand-chose. Je trouve que les changements, c’est qu’on n’est plus vraiment dans le processus élève-chien-guide, donc je trouve qu’on a moins de contacts avec l’école, moins de contacts avec les autres familles, parce que quand on est famille d’accueil, on aime suivre sur les réseaux sociaux l’avancée des frères et sœurs. Là, on n’est plus du tout sur ça. Et puis, on ne voit pas l’avancée du chien, comment il évolue, etc. Donc c’est complètement différent. Là, ça est devenu un chien lambda qui garde ses droits, donc ce n’est pas du tout la même chose. On a moins de pression sur ça aussi. Par contre, du coup, si on veut qu’il monte sur le canapé, il a le droit de monter sur le canapé, par exemple. On n’est plus obligé de respecter tout ce qu’on devait respecter pour les élèves chiens guides. Mais nous, on n’a pas du tout choisi de faire ça. On a choisi de continuer comme avant. Mais sinon, à part être disponible pour les SAI, pour les mâles, il n’y a pas grand-chose. Il a plutôt le bon job.

 

E.

C’est ce qu’on dirait. C’est Humbo, Dorothée, que j’ai interrogé il n’y a pas longtemps. C’est vrai que je l’avais plutôt interrogé, Dorothée, sur le fait qu’elle allait sortir un livre. C’était publier un livre sur son aventure de famille d’accueil, mais quand je l’ai croisé, si vous l’écoutez, c’est dans l’épisode 77. C’est vrai que Humbo, aujourd’hui, pareil, il est reproducteur et ça change un peu la Je crois que d’un point de vue financier aussi, il y a un petit changement. Ça, vous y avez réfléchi peut-être aussi ?

 

O.

Oui, nous, comme on voulait absolument garder Timon, finalement, ça a été un peu une évidence. Quand elle nous a dit qu’on pouvait l’amener plus tôt, c’était vraiment le côté disponibilité qui bloquait pour nous, mais sur la partie croquettes, tous les frais croquettes vétérinaires sont à notre charge, à part tout ce qui est lié à la reproduction. Pour les mâles, pas grand-chose, finalement. Il n’y a pas énormément d’examens, à part des spermogrammes, mais il n’y a pas d’autres examens. Finalement, tout est à notre charge, mais nous, on continue à acheter les croquettes à l’école, donc pas de changement de croquettes produits. Ce n’est pas un cours non plus très onéreux. On a fait un calcul rapide. Plus l’antiparasitaire et le vermifuge, mais ce n’est pas non plus des montants très onéreux.

 

E.

Quand vous êtes engagée dans cette démarche pour être famille d’élevage, je ne connais pas la réponse, pour une fois. Je vais te poser une question. Je sais que pour les mamans de chiens guides, on dit en général trois portées en cinq ans. Alors pas de zéro à cinq ans, à partir du moment où elles peuvent être mamans, on fait trois portées en cinq ans. Et encore, c’est une grosse généralité adaptée à la chienne, au contexte, etc. Et après, c’est la retraite et donc en général, la stérilisation de la chienne et l’adoption pleine par la famille d’élevage. Comment ça se passe côté reproducteur ? On vous a dit qu’il était actif jusqu’à quel âge et en retraite, ou pas ?

 

O.

Il y aura une retraite. Je ne veux pas dire de bêtises, mais je crois que Cécile nous avait dit vers huit ans.

 

E.

Oui, c’est un ordre d’idée. Entre sept et dix ans, on va dire.

 

O.

Oui, mais il y a une retraite aussi pour eux.

 

E.

Ok, mais du coup, ils sont actifs plus longtemps, mais en même temps, ce n’est pas les mêmes engagements corporels que d’avoir des chiots.

 

O.

C’est plus simple pour eux.

 

E.

Oui, c’est plus simple. D’ailleurs, comment ça se passe ? Concrètement, tu nous as parlé qu’il allait une semaine, 10 jours à l’école. Tu la reproduction ? Comment elle est gérée ? Si c’est via une insémination en frais ou alors c’est une saillie naturelle ? Est-ce que tu sais ça ?

 

O.

À priori, Timon, il le fait de manière naturelle. En tout cas, Cécile, à chaque fois, nous écrit qu’il s’est débrouillé comme un chef, donc j’imagine que c’est naturel. Mais je ne pose pas trop de questions sur ça. Peut-être que je devrais, mais je pense que c’est tout de manière naturelle. Il se débrouille bien, je pense.

 

E.

Ok, c’est cool. Et là, tu me disais que On disait avant qu’on enregistre, il est un futur papa. À priori, il y a des chiots qui vont naître de c’est ça y. Comment ça s’est passé ? Elle vous avait dit: Là, 2025, c’est son année, on commence, parce que ça va être ses premiers choix, si j’ai bien compris.

 

O.

C’est ça. Elle nous avait prévenu que début d’année 2025, il allait faire deux saillis, dont une en tout début d’année, à peu près au moment de Noël ou début janvier. Donc c’était ça, début janvier, il y a eu une saillie avec Percer. C’était déjà maman de… Elle a déjà été une fois maman.

 

E.

Oui, c’est une petite de Night.

 

O.

Tu connais ?

 

E.

Oui, je la connais. C’est une petite rousse.

 

O.

Je n’ai pas trouvé sur les réseaux sociaux. Je l’ai cherché.

 

E.

Je t’enverrai alors.

 

O.

Je veux bien les contacts. On aimerait bien avoir un petit carnet pour noter tes saillies et les dates. Si on peut au moins répertorier tout ça, on aimerait bien.

 

E.

Oui, c’est ce que font en général les familles d’élevage. Je crois qu’il y a un C’est un gros boulot de généalogie. En tout cas, je me souviens de la famille d’élevage d’Aya. C’est un H, donc ça date d’il y a un certain moment. Qui, sur beaucoup de posts, disait: C’est Aya, la grand-mère, etc. Parce que c’était une reproductrice qui avait eu des petits qui étaient à nouveau… Mais c’est Night, c’est pareil. Night, elle a eu une première portée avec des pets et il y a Persée qui a été justement reproductrice. Donc pareil, Night et grand-mère.

 

O.

Grand-mère, du coup.

 

E.

Bientôt, double mois grand-mère parce que Persée avait déjà eu Donc, Persée. Et puis, il y avait une autre maman. Alors, on n’est pas obligé de tout savoir, mais si tu veux nous dire, c’est sympa.

 

O.

Il y a deux semaines à peu près, c’était avec Uta.

 

E.

Et donc pareil, c’est des labrador toutes les deux ?

 

O.

Les deux, c’était labrador, Uta et noir.

 

E.

Ok, donc on verra combien de couleurs noires. Ça va être sympa, ça.

 

O.

C’est plutôt chouette, c’est quand même grâce aux réseaux sociaux. Maintenant, il y a quand même… L’école des Chiennes guides publie beaucoup, mais même avec les autres familles, on arrive à suivre. Donc ça, c’est plutôt chouette.

 

E.

Vous avez eu aussi, je crois, une journée ou une réunion des familles d’élevage ?

 

O.

Un petit déjeuner. Un petit déjeuner entre famille d’élevage. Donc aussi, ça permet de créer des liens, de poser des questions. Il y avait Il y a beaucoup de nouvelles familles d’élevage. Je pense que là, ils ont beaucoup dû renouveler leurs reproducteurs il n’y a pas longtemps. Il y a dû avoir beaucoup de chiens à la retraite.

 

E.

Oui, je pense qu’il y avait peut-être eu le début de Buc. Buc, c’était dans les années 2015, donc c’est peut-être pour le renouvellement. Mais je sais qu’il y a une année où ça a été très fort, très prolifique. Et puis après, ils ont trouvé leur rythme de croisière. Donc, deux portées.

 

O.

Deux portées pour l’instant. Je ne sais pas si on aura d’autres cette année ou si ça ne sera qu’en 2026. Après, il y a d’autres papas, donc il faut aussi plusieurs gènes, j’imagine. Et puis, ils ne font pas non plus énormément de portées par an.

 

E.

Vous en avez parlé un peu de ça ?

 

O.

Je sais qu’à la d’élevage, il y avait une information sur ça. Je crois que c’était 15 portées par an. En tout cas, en 2015, je crois que c’était plus d’une portée par mois. Donc, c’était quand même plutôt…

 

E.

En global, tu veux dire ? Oui. Pas tout pour Timon. Non, non.

 

O.

Non, non. Non, non. Non, non. Non, non. Non, non, non, non, non, mâles ou femelles.

 

E.

Il y a quand même un bon cheptel de reproducteurs. Mais c’est assez intéressant parce que tu vois, moi, on me pose souvent la question quand j’ai des futurs chiens guides ou que je parle de tout ça, les gens, ils disent: Ça doit être une sacrée sélection, les chiots. Et en fait, les gens ne s’imaginent pas que la réflexion démarre avant le chiot, que les reproducteurs sont dans la majorité des reproducteurs dédiés pour les lignées de chiens guides, accueillis dans les élevages de chiens guides des écoles ou du réseau d’élevage français et de la fédération. Et c’est vrai qu’en fait, le travail, souvent, on dit: Le chiot, il naît à zéro mois, il passe deux mois auprès de sa mère, un an en famille d’accueil, six à huit mois en éducation et à deux ans, il va avec son déficient visuel. Mais c’est vrai que si on reprend tous les maillons de la chaîne, il faudrait peut-être même remonter au reproducteur, parce que pour le coup, le reproducteur, c’est assez intéressant de voir en termes de temps. Simon, il est arrivé chez vous en tu disais, 2023. Là, on est en 2025.

 

O.

Il y a deux ans, parce que c’était février 2023. Donc en fait, deux ans tout pile, a commencé ses sailles.

 

E.

Oui, c’est ce que tu disais, les reproducteurs, de toute façon, c’est rarement avant deux ans, un an et demi, deux ans, que ça se débloque. Donc c’est rigolo. Pour avoir un chiot qui va être remis à son déficience visuelle, il faut compter les deux ans du chien plus les deux ans de naissance de ses reproducteurs, etc. C’est des maillons assez longs, ça ne se fait pas tout de suite.

 

O.

Et même la sélection, finalement, des reproducteurs est assez intense quand même entre les tests comportementaux de santé. On est aussi allé plusieurs fois à l’école vétérinaire de Maison Alfort pour justement vérifier s’il y avait aussi spermatozoïde, etc. Voir si tout était bon. Il y a quand même beaucoup d’étapes.

 

E.

Parce que s’il y avait eu le moindre risque pour les éventuels chiots qui seraient issus de lui, il serait parti dans le circuit un chien guide, il aurait été un super chien guide.

 

O.

C’est ça, oui.

 

E.

Mais vous, vous aviez de l’appréhension à le laisser partir au final ?

 

O.

Oui. C’est compliqué. Je pense que toutes les familles d’accueil le savent. Ce moment-là, il est redouté. Là, on nous a donné l’opportunité de le garder. On l’a assaisi. En plus que pour nous, c’est un mal, c’est vraiment moins contraignant que les femelles. Il fait son petit job et puis, il rentre à la maison.

 

E.

Oui, après, vous avez fait un sacré fait le job, vous, sur le début, parce que vous l’avez eu chaud et il y a eu quand même pas mal de boulot, de patience, de répétition, d’éducation pour le socialiser.

 

O.

Et puis, petite déception, parce que notre premier, finalement, a été réformé. Simon, il aide à sa manière. On n’a pas eu de chien qui le guide. Je pense qu’on aurait quand même aimé, parce qu’on le fait aussi pour ça, pour aider quelqu’un dans son quotidien. Finalement, ils m’ont créé plein de futurs chiens guides qui, eux, aideront cette C’est ce qu’on s’est dit.

 

E.

Ouais, du coup, c’est ce que je te dis, tu vas faire de la généalogie. Et on se reparle dans deux ans pour savoir combien de chiots de Timon, il aura eu. Et puis, dans deux ans, les premiers vont être remis à leur bénéficiaire. Parce que tu disais que là, en 2025, il va y avoir deux portées, donc il y aura sûrement, on l’espère, beaucoup de chiens guides parmi ces portées, parce que c’est un petit peu l’objectif d’aider, comme tu dis, ces personnes-là. Et tu crois que vous vous en reprendrez un un pour retenter la mission famille d’accueil ?

 

O.

Dans la région, en tout cas nous, Sud-Manche, c’est impossible. C’est impossible parce qu’il n’y a pas d’association. Et puis, rester à Paris, c’est trop compliqué. Au début, il faut quand même être très disponible. L’école vient toutes les deux semaines au début, au travail, à la maison. Donc là, impossible. Donc, on sait que Timon, c’est le dernier. Mais l’avantage aussi de notre famille d’élevage, c’est qu’on Il continue quand même, il continue à garder ses droits. Je sais qu’il existe des body papa et maman chien guide. Non, il n’en a pas encore. Il a encore son body élève chien guide, donc on l’utilise à fond. Donc, il n’a pas de poils blancs. C’est pour ça qu’on souhaitait aussi garder une éducation, c’est qu’on continue à l’emmener avec nous. Il ne faut pas que le chien reste trop longtemps tout seul. Il a été habitué à ça. C’est le même principe que les familles d’adoption, finalement. Il faut que Timon puisse continuer à être avec nous en télétravail, d’autres. Donc, Timon, il vient en travail avec moi comme avant.

 

E.

Oui, là-dessus, il n’y a pas eu de changement. Et tu disais sur l’éducation, il y a moyen de lâcher du lait sur certains trucs, mais c’est aussi pas mal d’avoir un chien bien dans ses pattes, qui vous suit.

 

O.

Qui aime travailler parce que finalement, c’est dans son ADN.

 

E.

Il a fait que ça depuis tout petit, il ne comprendrait pas forcément le changement. Parce que je te posais la question de te réengager dans la région et c’est vrai qu’on en avait parlé avec Carole parce qu’elle, elle avait été famille d’accueil à Paris. Elle l’a re-été quand elle a déménagé à Nantes. Un peu comme moi, je vais faire avec Lyon. C’est vrai que ça dépend. Alors moi, pour le coup, je me suis mis à côté de l’école de Chiennier de Lyon pour pas avoir l’inconvénient de quand j’étais très jeune, on était trop loin avec mes parents, même s’ils sont qu’à une demi-heure de là où je vis maintenant. Mais je me suis mis à une demi-heure plus proche de l’école.

 

O.

Oui, une demi-heure, c’était trop loin pour Lyon ?

 

E.

Non, moi, je suis à un quart d’heure et eux, ils étaient à trois quart d’heure et c’était un peu loin. Ils demandent Je vais être à une demi-heure de l’école en général. Si tu dois faire quelques allers-retours. Après, c’est des demi-heures de voiture, donc c’est beaucoup de kilomètres, contrairement à des demi-heures de métro. Je sais que moi, j’étais de Paris à Vincennes, moi, je mettais une heure.

 

O.

Nous, c’était ça. On mettait une heure Buc, une heure Vincennes.

 

E.

Mais tu pouvais y aller plus facilement là ?

 

O.

Là, dans la région, le plus proche, c’est Rouen. Rouen, c’est deux heures de voiture, donc impossible. Et puis, dans la région, on est vraiment pas en zone rurale, donc il n’y a pas besoin de chien-guide. Dans les déplacements, les gens sont obligés de se déplacer en voiture, il n’y a pas de transport, donc ils sont obligés d’être accompagnés.

 

E.

Oui, c’est plus dans les villes avoisinantes, peut-être que tu vas pouvoir…

 

O.

Oui, il est reine au camp, mais il n’y a pas d’école, en tout cas. De toute façon, on a Timon pendant au moins 15 ans, j’espère. Oui.

 

E.

Et puis Timon, il n’est pas encore papa de chien-guide, mais il est, je ne sais pas comment vous dites, tonton de votre petite aussi. Il a quand même…

 

O.

Oui, c’est un grand frère.

 

E.

Un grand frère. Et ça va ? Je vois sa truffe.

 

O.

Il est là, on parle de lui. Oui, ça se passe très bien. Alors Timon, c’est un père câlin qui demande beaucoup d’attention, encore plus depuis Ambre et surtout dès qu’elle pleure, il pleure. Donc tout le monde pleure dans la maison. Mais non, très protecteur, il amène ses petits doudous à lui. Donc non, ça se passe plutôt C’est cool.

 

E.

C’est un grand frère et maintenant, ce serait un bon papa.

 

O.

Oui, c’est ça.

 

E.

Si ce n’est qu’il ne va pas avoir de grands rôles dans l’éducation de ses chiots. Non. Heureusement qu’on ne compare pas.

 

O.

On a un droit de visite quand même sur les chiots de Timon.

 

E.

Et alors, vous avez prévu d’aller faire un saut à Paris ?

 

O.

Si on a l’opportunité, s’il y a des chiots à ce moment-là à Buc et qu’on a le temps, oui, pourquoi pas ? Mais on n’ira pas exprès. Non, je ne pense pas. Ça fait beaucoup de kilomètres, il faut penser à la planète.

 

E.

Oui, à la planète, à la logistique et à l’organisation aussi. En tout cas, on souhaite à Timon d’avoir plein de chiots.

 

O.

J’espère autant que les 500, je me souviens plus du nom du papa qui avait eu 500 chiots.

 

E.

C’est assez impressionnant comme ils peuvent donner plein de petits chiots. Et c’est vrai qu’il a un rôle et vous aussi, plutôt cool aujourd’hui. C’est chouette que vous ayez pu garder aussi ce lien tout en ayant changé de région, déménagé, et que ce soit compatible. Et garder Timon, surtout. Je crois que c’était le plus important. Merci beaucoup. Est-ce que tu peux me donner ? On n’a pas fait le petit jeu de me donner trois mots pour Timon.

 

O.

Timon, pleurnicheur, très sociable, surtout avec les copains, les congénaires et ronfleur.

 

E.

Au bureau, il ronfle pas mal ?

 

O.

Oui, il ronfle pas mal. Souvent, au moment des réunions, il ne faut pas ronfler en Teams, par exemple, mais il ronfle beaucoup.

 

E.

Mais en tout cas, on lui souhaite plein de petits chiots. Merci de nous avoir raconté ça parce que c’est vrai qu’on arrive après la centaine d’épisodes et donc ce sujet n’était pas encore abordé. Donc merci de l’avoir fait pour nous.

 

O.

Tant mieux. Merci à toi de m’avoir proposé.

 

E.

Je te dis à très bientôt.

 

O.

À très bientôt. Au revoir.

 

E.

Et voilà, c’est la fin de cet épisode consacré au rôle encore trop peu connu de famille d’élevage, côté papa. Si cette facette vous a intrigué, je vous recommande d’écouter l’épisode 42 avec Élodie, qui a été la famille d’élevage de la belle Opale, reproductrice au CZK, récemment retraitée. Et vous, est-ce que vous connaissiez l’existence de ce maillon dans la grande chaîne de solidarité autour des chiens guides ? Dites-le-moi en commentaire ou en message privé. J’adorerais en discuter avec vous. À bientôt pour un prochain épisode sur l’univers méconnu des Chiennes Guides d’Aveugles.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *